L’équipe du Service des travaux publics est en charge de l’approvisionnement en eau potable pour une partie du territoire de Saint-Jacques, de son traitement à l’usine de filtration à la distribution par un réseau de conduites. Elle est aussi responsable de la station d’épuration des eaux usées et du réseau d’égout.
La Municipalité de Saint-Jacques déverse ses eaux usées à sa station d’épuration de type boues activées par un réseau d’égout séparé, c’est-à-dire que les eaux usées et les eaux de pluie sont canalisées vers deux conduites distinctes. La station à un pourcentage d’efficacité de plus de 90 %.
En vertu du Règlement sur la qualité de l’eau potable, l’exploitant d’un réseau de distribution d’eau potable doit effectuer une surveillance régulière de sa qualité afin de s’assurer qu’elle demeure potable et sans risque pour la santé.
Si des analyses bactériologiques indiquent la présence de bactéries coliformes fécales ou d’Escherichia coli dans l’eau, le responsable du réseau doit, dès qu’il en est informé, aviser les utilisateurs que l’eau est impropre à la consommation et qu’elle doit être bouillie durant au moins une minute à gros bouillons avant de la boire.
Pour être avisé d'un avis d'ébullition en cours ou encore d'une levée d'avis d'ébullition, nous vous invitons à vous inscrire au portail citoyen et sélectionnez le mode de communication souhaitée.
L’eau bouillie et entreposée dans des contenants stérilisés et hermétiques se conserve habituellement jusqu’à trois jours au réfrigérateur ou 24 heures à la température de la pièce.
Outre la présence de bactéries d’origine fécale, d’autres situations peuvent amener l’exploitant d’un réseau à émettre à titre préventif, un avis d’ébullition, par exemple :
Lors de la réception d’un avis d’ébullition, les habitudes d’utilisation et de consommation de l’eau du robinet pour la préparation des aliments, l’hygiène personnelle et les usages domestiques doivent être modifiées.
Une minute d’ébullition permet l’inactivation de tous les micro-organismes pathogènes transmissibles par l’eau. Les filtres à eau domestiques habituels (adoucisseur, système au charbon activé, fichet filtrant, etc.) ne peuvent éliminer les micro-organismes pathogènes. Il demeure préférable, selon les usages, de faire bouillir l’eau avant de la consommer ou de l’utiliser.
Lors d’un avis d’ébullition, il est généralement recommandé de suivre les consignes suivantes :
Utiliser de l’eau bouillie ou embouteillée pour les usages suivants:
Dès que l’eau délivrée par un système de distribution redevient conforme aux normes requises ou que la défaillance dans le traitement ou la distribution est réparée, l’exploitant doit informer toute personne que l’avis d’ébullition est levé et que l’eau peut de nouveau être consommée normalement.
Dès que l’avis d’ébullition est levé, il est conseillé de prendre les précautions suivantes avant de consommer l’eau:
On doit manipuler l’eau bouillante avec prudence afin d’éviter les risques de brûlures notamment chez les jeunes enfants et les personnes âgées. Il est préférable de laisser refroidir l’eau avant de la transvider.
Source : Régie régionale de la santé et des services sociaux de Québec
L’arrosage des pelouses est permis uniquement entre 20 h et 23 h 59 selon les jours suivants :
Arrosage automatique : Désigne l’arrosage avec tout appareil d’arrosage, relié à l’aqueduc, qui doit être actionné manuellement ou via une programmation et qui fonctionne automatiquement sans devoir être maintenu en main.
Arrosage manuel : Désigne l’arrosage avec un arrosoir manuel ou un boyau muni d’un dispositif d’arrêt automatique et tenu à la main pendant l’utilisation. Cet arrosage est permis en tout temps pour arroser les fleurs ou les arbustes, mais non permis pour le gazon.
Doit demander une autorisation écrite délivrée par la Municipalité pour pouvoir arroser pendant 15 jours consécutifs.
Une pelouse n'a besoin que 2 à 3 centimètre d'eau par semain pour se maintenir en santé, il est donc inutile de l'arroser davantage.
À condition d’être effectué sous une surveillance permanente. Le tout est permis entre le 15 mai et le 15 septembre.
À condition d’utiliser un seau de lavage ou un boyau d’arrosage muni d’un dispositif à fermeture automatique de type pistolet, buse ou lance manuelle et de n’utiliser que l’eau nécessaire à cette fin.
En tout temps, il est interdit de nettoyer les allées d’accès, les aires de stationnement, les trottoirs et les patios à l’aide d’un boyau d’arrosage, sauf dans les cas suivants : lorsque le nettoyage se fait au moyen d’une machine à pression, lors des travaux de peinture, de rénovation ou de pose d’un enduit protecteur sur la surface, lors des travaux majeurs d’aménagement paysager ou lorsque requis suite à l’usage de produits nécessaires à l’enlèvement de produits pétroliers.
La Municipalité peut émettre des avis d’interdiction d’arrosage qui ont préséance sur ces normes. L’information présentée ci-haut ne remplace pas le règlement # 004-2021 et ne présente que les principaux éléments de la réglementation.
Pour de l’information supplémentaire et une autorisation, nous vous invitions à communiquer avec le Service de l’urbanisme.
Téléphone : 450 839-3671, poste 7662.
Le Service des travaux publics tient à rappeler qu’il est strictement défendu de déverser des produits et des déchets par les lavabos ou les toilettes au risque d’engorger et d’occasionner des bris au réseau d’égout.
Les chiffons, lingettes à nettoyer, essuie-tout, serviettes et tampons hygiéniques, bandages, tampons à récurer, cure-oreilles, charpies de sécheuse ou autres doivent être jetés aux ordures ménagères et non dans les toilettes.
Il est également interdit d’y jeter des déchets industriels, ce qui peut engendrer des problèmes écologiques.
Rappelez-vous qu’en rejetant ces produits à l’égout, c’est comme si vous les déposiez vous-mêmes dans nos cours d’eau.
1711, chemin du Bas-de-l’Église Sud
Saint-Jacques (Québec) J0K 2R0
Téléphone : 450 839-6584
Le Règlement sur la qualité de l’eau potable du Ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs :
Le plomb dans l'eau potable
La problématique de la présence de plomb dans l’eau potable n’est pas généralisée au Québec et s’inscrit dans une volonté de réduire les risques d’exposition qui y sont associés. Lorsque cette problématique est présente, elle n'est pas simple à identifier et les mesures de correction nécessaires peuvent être longues et coûteuses à mettre en œuvre.
Généralement, le plomb n’est pas présent dans l’eau acheminée par les systèmes de distribution. Toutefois, la dissolution du plomb présent dans certains accessoires de plomberie (entrée de service, robinetterie, soudures, etc.) utilisés pour transporter l’eau fait en sorte qu’on peut parfois en trouver dans l’eau du robinet.
Le plomb dans l’eau potable fait l’objet de plusieurs exigences dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable (Règlement), dont certaines ont été modifiées en mars 2021. Ces modifications tiennent compte des informations les plus récentes, notamment la mise à jour de la recommandation de Santé Canada sur le plomb
Source : Ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs
Le gouvernement du Québec est fier de contribuer à l’amélioration des infrastructures d’eau de la Municipalité de Saint-Jacques et d’assurer ainsi la pérennité des services publics aux citoyens.
La ministre responsable de la Protection des consommateurs et de l’Habitation et ministre responsable de la région de Lanaudière, Mme Lise Thériault, annonce une contribution financière de près de 360 000 $ du gouvernement du Québec pour le remplacement de conduites d’eau à Saint-Jacques.
« Je me réjouis du soutien financier accordé par notre gouvernement à la réalisation de ce projet d’infrastructures d’eau dans la région de Lanaudière. Il s’agit d’un investissement qui aura des effets bénéfiques sur l’environnement, tout en générant des retombées sur le plan économique local et régional. »
Lise Thériault, ministre responsable de la Protection des consommateurs et de l’Habitation et ministre responsable de la région de Lanaudière
« Le gouvernement du Québec investit dans toutes les régions pour assurer leur vitalité et leur développement. Il s’agit d’une priorité qui se traduit notamment par un soutien aux municipalités dans la concrétisation de leurs projets d’infrastructures publiques. »
Martin Coiteux, ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de Montréal
« La Municipalité de Saint-Jacques est très heureuse de cette nouvelle collaboration avec le gouvernement du Québec pour la mise à niveau de la rue Bro, une des plus vieilles rues de Saint-Jacques. Cet investissement nous permet d’avancer dans notre programme de revitalisation du noyau villageois. »
Pierre La Salle, maire de Saint-Jacques
– Le projet vise le remplacement de plus de 200 mètres de conduites d’eau potable, d’eaux usées et d’eaux pluviales sous la rue Bro, entre les rues Venne et Beaudry.
– L’aide financière de 358 750 $ provient du Programme d’infrastructures Québec-Municipalités (PIQM) – volet 1,5 qui permet aux municipalités du Québec de réaliser des travaux de réhabilitation ou de remplacement de conduites d’eau potable et d’égout.
– Cette aide s’ajoute à l’investissement provincial de plus de 687 000 $ annoncé en août dernier pour des travaux similaires sous la rue Saint-Joseph.
– Le Plan québécois des infrastructures 2017-2027 prévoit des investissements de 7 milliards de dollars dans le secteur des infrastructures municipales, sous la responsabilité du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT). En ajoutant les contributions du gouvernement du Canada et des municipalités, ce sont 15 milliards de dollars qui seront investis dans les infrastructures municipales au Québec au cours des dix prochaines années.