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Citoyens Services aux citoyens Eau potable et eaux usées

Eau potable et eaux usées

L’équipe du Service des travaux publics est en charge de l’approvisionnement en eau potable pour une partie du territoire de Saint-Jacques, de son traitement à l’usine de filtration à la distribution par un réseau de conduites. Elle est aussi responsable de la station d’épuration des eaux usées et du réseau d’égout.

Mode de gestion municipale des eaux usées

La Municipalité de Saint-Jacques déverse ses eaux usées à sa station d’épuration de type boues activées par un réseau d’égout séparé, c’est-à-dire que les eaux usées et les eaux de pluie sont canalisées vers deux conduites distinctes. La station à un pourcentage d’efficacité de plus de 90 %.

Le procédé de traitement des eaux usées à l’usine d’épuration passe par trois étapes principales :

  1. Dégrillage : Étape qui consiste au retrait de matières grossières de l’eau usée.
  2. Bassins d’aération : C’est le cœur du système. Dans ces bassins, des milliards de micro-organismes sont présents pour biodégrader la matière organique en résidus (H20, CO2, NH4, cellules biologiques, etc.). Des surpresseurs d’air permettent d’homogénéiser les eaux usées, les micro-organismes et de donner l’oxygène dissous pour la respiration de la biomasse présente.
  3. Décantation : Traitement d’affinage. La décantation permet de séparer la biomasse (solide) de l’eau traitée. Les solides sont ensuite retirés des bassins de décantation pour être dirigés vers un filtre à bandes. Ce filtre a pour fonction de concentrer les solides par le retrait de l’eau contenue à l’intérieur de ces mêmes solides. Les solides récupérés sont ensuite enfouis dans un site d’enfouissement sanitaire.

Rapport 2023 sur la gestion de l'eau potable

Émission d'un avis d'ébullition

En vertu du Règlement sur la qualité de l’eau potable, l’exploitant d’un réseau de distribution d’eau potable doit effectuer une surveillance régulière de sa qualité afin de s’assurer qu’elle demeure potable et sans risque pour la santé.

Si des analyses bactériologiques indiquent la présence de bactéries coliformes fécales ou d’Escherichia coli dans l’eau, le responsable du réseau doit, dès qu’il en est informé, aviser les utilisateurs que l’eau est impropre à la consommation et qu’elle doit être bouillie durant au moins une minute à gros bouillons avant de la boire.

Abonnez-vous aux alertes citoyennes

Pour être avisé d'un avis d'ébullition en cours ou encore d'une levée d'avis d'ébullition, nous vous invitons à vous inscrire au portail citoyen et sélectionnez le mode de communication souhaitée.

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Conservation de l'eau bouillie

L’eau bouillie et entreposée dans des contenants stérilisés et hermétiques se conserve habituellement jusqu’à trois jours au réfrigérateur ou 24 heures à la température de la pièce.

Outre la présence de bactéries d’origine fécale, d’autres situations peuvent amener l’exploitant d’un réseau à émettre à titre préventif, un avis d’ébullition, par exemple :

  • une défectuosité des équipements de traitement ou de distribution ;
  • une désinfection inadéquate ;
  • une augmentation subite de la turbidité de l’eau.

Restrictions lors d'un avis d'ébullition

Lors de la réception d’un avis d’ébullition, les habitudes d’utilisation et de consommation de l’eau du robinet pour la préparation des aliments, l’hygiène personnelle et les usages domestiques doivent être modifiées.

Une minute d’ébullition permet l’inactivation de tous les micro-organismes pathogènes transmissibles par l’eau. Les filtres à eau domestiques habituels (adoucisseur, système au charbon activé, fichet filtrant, etc.) ne peuvent éliminer les micro-organismes pathogènes. Il demeure préférable, selon les usages, de faire bouillir l’eau avant de la consommer ou de l’utiliser.

Lors d’un avis d’ébullition, il est généralement recommandé de suivre les consignes suivantes :

1. Préparation des aliments et des breuvages

Utiliser de l’eau bouillie ou embouteillée pour les usages suivants:

  • la préparation des breuvages: jus, boissons chaudes (thé, café, etc.) ;
  • la préparation des biberons et des aliments pour bébé ;
  • le lavage des fruits et légumes qui seront mangés crus ;
  • la fabrication de glaçons ;
  • la préparation des plats et aliments qui cuiront.

2. Hygiène personnelle

  • Utiliser de l’eau bouillie ou embouteillée pour se brosser les dents et se rincer la bouche.
  • Lors de la prise de douche ou de bain, porter une attention particulière afin d’éviter d’avaler de l’eau.
  • Laver les très jeunes enfants à la main (éponge, débarbouillette) pour éviter qu’ils n’avalent de l’eau ou ne mettent des jouets trempés dans leur bouche.

3. Lavage de la vaisselle et des vêtements

  • Pour le lavage de la vaisselle à la main, utiliser de l’eau chaude avec du détergent, puis laisser sécher.
  • Vous pouvez également utiliser un lave-vaisselle comportant un cycle à l’eau chaude qui assure la désinfection de la vaisselle.
  • Les vêtements peuvent, pour leur part, être lavés avec l’eau du robinet.

4. Autres usages

  • Vous pouvez utiliser l’eau du robinet pour le potager.
  • Il ne faut pas utiliser l’eau du robinet pour remplir les pataugeoires. Pour ce qui est des piscines avec filtre, ajouter un agent désinfectant (chlore, brome) et attendre 30 minutes avant la baignade.

Fin de l'avis d'ébullition

Dès que l’eau délivrée par un système de distribution redevient conforme aux normes requises ou que la défaillance dans le traitement ou la distribution est réparée, l’exploitant doit informer toute personne que l’avis d’ébullition est levé et que l’eau peut de nouveau être consommée normalement.

Dès que l’avis d’ébullition est levé, il est conseillé de prendre les précautions suivantes avant de consommer l’eau:

  • Ouvrir tous les robinets d’eau froide et laissez couler l’eau pendant une minute ou jusqu’à ce qu’elle devienne froide avant de l’utiliser. Suivre la même procédure pour les fontaines et abreuvoirs.
  • Purger les robinets extérieurs comme les tuyaux d’arrosage.

Mise en garde

On doit manipuler l’eau bouillante avec prudence afin d’éviter les risques de brûlures notamment chez les jeunes enfants et les personnes âgées. Il est préférable de laisser refroidir l’eau avant de la transvider.

Source : Régie régionale de la santé et des services sociaux de Québec

Du 15 mai au 15 septembre

Horaire d'arrosage

Arrosage pelouses, fleurs, potagers, arbustes ou autres végétaux

L’arrosage des pelouses est permis uniquement entre 20 h et 23 h 59 selon les jours suivants :

  • Mardis, jeudis et samedis -  Immeubles dont l’adresse civique est un chiffre pair
  • Mercredis, vendredis et dimanches - Immeubles dont l’adresse civique est un chiffre impair

Arrosage automatique : Désigne l’arrosage avec tout appareil d’arrosage, relié à l’aqueduc, qui doit être actionné manuellement ou via une programmation et qui fonctionne automatiquement sans devoir être maintenu en main.

Arrosage manuel : Désigne l’arrosage avec un arrosoir manuel ou un boyau muni d’un dispositif d’arrêt automatique et tenu à la main pendant l’utilisation. Cet arrosage est permis en tout temps pour arroser les fleurs ou les arbustes, mais non permis pour le gazon.

Nouvelle pelouse (semée ou installée), nouvelle plantation d’arbres ou d’arbustes et nouvel aménagement paysager

  • Certificat d'autorisation requis

Doit demander une autorisation écrite délivrée par la Municipalité pour pouvoir arroser pendant 15 jours consécutifs.

Le Saviez-vous?

Une pelouse n'a besoin que 2 à 3 centimètre d'eau par semain pour se maintenir en santé, il est donc inutile de l'arroser davantage.

Remplissage piscine ou spa

  • Selon les jour d'arrosage permis par numéros civiques

À  condition d’être effectué sous une surveillance permanente. Le tout est permis entre le 15 mai et le 15 septembre.

Lavage non commercial de véhicules

  • Autorisé en tout temps

À condition d’utiliser un seau de lavage ou un boyau d’arrosage muni d’un dispositif à fermeture automatique de type pistolet, buse ou lance manuelle et de n’utiliser que l’eau nécessaire à cette fin.

Lavage des murs d'un bâtiment, lavage d'allées d'accès, trottoirs et patios

  • Uniquement lors de certains travaux justifiant le nettoyage

En tout temps, il est interdit de nettoyer les allées d’accès, les aires de stationnement, les trottoirs et les patios à l’aide d’un boyau d’arrosage, sauf dans les cas suivants : lorsque le nettoyage se fait au moyen d’une machine à pression, lors des travaux de peinture, de rénovation ou de pose d’un enduit protecteur sur la surface, lors des travaux majeurs d’aménagement paysager ou lorsque requis suite à l’usage de produits nécessaires à l’enlèvement de produits pétroliers.

La Municipalité peut émettre des avis d’interdiction d’arrosage qui ont préséance sur ces normes. L’information présentée ci-haut ne remplace pas le règlement # 004-2021 et ne présente que les principaux éléments de la réglementation. 

Pour de l’information supplémentaire et une autorisation, nous vous invitions à communiquer avec le Service de l’urbanisme.

Téléphone : 450 839-3671, poste 7662.

Déchets dans les lavabos et les toilettes

Le Service des travaux publics tient à rappeler qu’il est strictement défendu de déverser des produits et des déchets par les lavabos ou les toilettes au risque d’engorger et d’occasionner des bris au réseau d’égout.

Les chiffons, lingettes à nettoyer, essuie-tout, serviettes et tampons hygiéniques, bandages, tampons à récurer, cure-oreilles, charpies de sécheuse ou autres doivent être jetés aux ordures ménagères et non dans les toilettes.

Il est également interdit d’y jeter des déchets industriels, ce qui peut engendrer des problèmes écologiques.

Rappelez-vous qu’en rejetant ces produits à l’égout, c’est comme si vous les déposiez vous-mêmes dans nos cours d’eau.

Usine d’épuration des eaux usées

1711, chemin du Bas-de-l’Église Sud
Saint-Jacques (Québec) J0K 2R0

Téléphone : 450 839-6584

Dernière mise à jour publiée le 14 août 2014.

Règlement sur la qualité de l'eau potable (RQEP)

Le Règlement sur la qualité de l’eau potable du Ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs :

  • établit les normes de qualité de l’eau potable et l’obligation de satisfaire à ces dernières pour tous les systèmes de distribution d’eau destinée à la consommation humaine, incluant les puits individuels;
  • oblige les responsables des systèmes de distribution municipaux et privés et ceux des institutions, des établissements touristiques et des véhicules-citernes qui desservent plus de 20 personnes à respecter les exigences de contrôle. Ainsi, les responsables sont tenus de vérifier régulièrement la qualité de l’eau distribuée et d’appliquer en tout temps les traitements requis, le cas échéant, afin de garantir sa qualité. L’établissement touristique saisonnier et celui qui est situé dans une région peu accessible et qui éprouve des difficultés techniques à respecter les exigences de traitement peuvent afficher à leurs robinets des pictogrammes indiquant que l’eau est non potable sous réserve d’en vérifier la salubrité à des fins d’hygiène. Un exemple de pictogramme (« eau non potable » et « eau potable ») est disponible dans le site Internet du Ministère;
  • rend obligatoires pour tous les systèmes de distribution collectifs municipaux et non municipaux la désinfection et la filtration de l’eau, si l’eau provient en tout ou en partie d’une eau de surface ou d’une source souterraine sous l’influence directe de l’eau de surface;
  • rend obligatoire la désinfection des eaux souterraines contaminées par une source d’origine fécale.

Règlement sur la qualité de l'eau potable (RQEP)

Le plomb dans l'eau potable

La problématique de la présence de plomb dans l’eau potable n’est pas généralisée au Québec et s’inscrit dans une volonté de réduire les risques d’exposition qui y sont associés. Lorsque cette problématique est présente, elle n'est pas simple à identifier et les mesures de correction nécessaires peuvent être longues et coûteuses à mettre en œuvre.

Généralement, le plomb n’est pas présent dans l’eau acheminée par les systèmes de distribution. Toutefois, la dissolution du plomb présent dans certains accessoires de plomberie (entrée de service, robinetterie, soudures, etc.) utilisés pour transporter l’eau fait en sorte qu’on peut parfois en trouver dans l’eau du robinet.

Le plomb dans l’eau potable fait l’objet de plusieurs exigences dans le Règlement sur la qualité de l’eau potable (Règlement), dont certaines ont été modifiées en mars 2021. Ces modifications tiennent compte des informations les plus récentes, notamment la mise à jour de la recommandation de Santé Canada sur le plombCet hyperlien s'ouvrira dans une nouvelle fenêtre.

Le plomb dans l'eau potable

Source : Ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs


2017

Annonce - Remplacement de conduites d'eau à Saint-Jacques

Le gouvernement du Québec est fier de contribuer à l’amélioration des infrastructures d’eau de la Municipalité de Saint-Jacques et d’assurer ainsi la pérennité des services publics aux citoyens.

La ministre responsable de la Protection des consommateurs et de l’Habitation et ministre responsable de la région de Lanaudière, Mme Lise Thériault, annonce une contribution financière de près de 360 000 $ du gouvernement du Québec pour le remplacement de conduites d’eau à Saint-Jacques.

« Je me réjouis du soutien financier accordé par notre gouvernement à la réalisation de ce projet d’infrastructures d’eau dans la région de Lanaudière. Il s’agit d’un investissement qui aura des effets bénéfiques sur l’environnement, tout en générant des retombées sur le plan économique local et régional. »

Lise Thériault, ministre responsable de la Protection des consommateurs et de l’Habitation et ministre responsable de la région de Lanaudière

« Le gouvernement du Québec investit dans toutes les régions pour assurer leur vitalité et leur développement. Il s’agit d’une priorité qui se traduit notamment par un soutien aux municipalités dans la concrétisation de leurs projets d’infrastructures publiques. »

Martin Coiteux, ministre des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, ministre de la Sécurité publique et ministre responsable de la région de Montréal

« La Municipalité de Saint-Jacques est très heureuse de cette nouvelle collaboration avec le gouvernement du Québec pour la mise à niveau de la rue Bro, une des plus vieilles rues de Saint-Jacques. Cet investissement nous permet d’avancer dans notre programme de revitalisation du noyau villageois. »

Pierre La Salle, maire de Saint-Jacques

Faits saillants

– Le projet vise le remplacement de plus de 200 mètres de conduites d’eau potable, d’eaux usées et d’eaux pluviales sous la rue Bro, entre les rues Venne et Beaudry.

– L’aide financière de 358 750 $ provient du Programme d’infrastructures Québec-Municipalités (PIQM) – volet 1,5 qui permet aux municipalités du Québec de réaliser des travaux de réhabilitation ou de remplacement de conduites d’eau potable et d’égout.

– Cette aide s’ajoute à l’investissement provincial de plus de 687 000 $ annoncé en août dernier pour des travaux similaires sous la rue Saint-Joseph.

– Le Plan québécois des infrastructures 2017-2027 prévoit des investissements de 7 milliards de dollars dans le secteur des infrastructures municipales, sous la responsabilité du ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT). En ajoutant les contributions du gouvernement du Canada et des municipalités, ce sont 15 milliards de dollars qui seront investis dans les infrastructures municipales au Québec au cours des dix prochaines années.